PESSAH
VOLETS SOCIAL, MORAL ET NATIONAL : Chaque fête possède 3 volets :
FÊTE DE PELERINAGE : Pessah est l’une 3 fêtes de pèlerinage au cours de laquelle on célèbre l’exode hors d’Égypte. Cette fête puise ses origines dans le rite agricole des Azimes, pains sans levain, et le rite nomade du sang de l’agneau répandu sur les piquets de la tente pour écarter les épidémies. On répandit par la suite le sang sur le chambranle des portes des Hébreux.
- social
- moral
- et national.
FÊTE DE PELERINAGE : Pessah est l’une 3 fêtes de pèlerinage au cours de laquelle on célèbre l’exode hors d’Égypte. Cette fête puise ses origines dans le rite agricole des Azimes, pains sans levain, et le rite nomade du sang de l’agneau répandu sur les piquets de la tente pour écarter les épidémies. On répandit par la suite le sang sur le chambranle des portes des Hébreux.
PESSAH - HISTOIRE DES 4 FILS - EXODE 13 - DEUTERONOME 6
HAGGADAH : Le récit sous forme d’un livre richement illustré est lu à la table du Seder de Pessah, Pessah voulant dire passer au-dessus. Ce livre est appelé la Hagadah.
BNÉ BRAK : Le Tsomet - carrefour - Messoubim au sud de Tel Aviv correspond à Bné Brak cité à Pessah. C’était le lieu de résidence de Rabbi Akiba.
MIDRACHIMS : Aucun passage de la Torah ne figure dans la Hagada.
Ce récit est composé de Midrachim ainsi que de passages de la Michna.
L’histoire des 4 fils par exemple, le sage, l’impie, le naïf et celui qui ne sait pas interroger est à rapprocher des textes du Tanah : EXODE 13 et DEUTERONOME 6.
ÉREV RAV : Une foule d’esclaves égyptiens se sont joints aux hébreux lors de la sortie d’Égypte. ערב רב.
CÉRÉALES INTERDITES : 5 sortes de céréales sont interdites durant la fête de Pessah : Le blé, l’orge, le seigle, l’avoine et l’épeautre.
Certains interdisent également le riz ou les pois chiches. Cela correspond à des coutumes car ces 2 éléments ne sont pas cités nommément.
BNÉ BRAK : Le Tsomet - carrefour - Messoubim au sud de Tel Aviv correspond à Bné Brak cité à Pessah. C’était le lieu de résidence de Rabbi Akiba.
MIDRACHIMS : Aucun passage de la Torah ne figure dans la Hagada.
Ce récit est composé de Midrachim ainsi que de passages de la Michna.
L’histoire des 4 fils par exemple, le sage, l’impie, le naïf et celui qui ne sait pas interroger est à rapprocher des textes du Tanah : EXODE 13 et DEUTERONOME 6.
ÉREV RAV : Une foule d’esclaves égyptiens se sont joints aux hébreux lors de la sortie d’Égypte. ערב רב.
CÉRÉALES INTERDITES : 5 sortes de céréales sont interdites durant la fête de Pessah : Le blé, l’orge, le seigle, l’avoine et l’épeautre.
Certains interdisent également le riz ou les pois chiches. Cela correspond à des coutumes car ces 2 éléments ne sont pas cités nommément.
LA HAGGADAH
HAGGADAH : La Hagadda n’est pas un livre facile.
On a pensé à tort pendant longtemps que c’était un livre destiné aux enfants afin de les tenir éveillés pendant la soirée du Séder.
C’est d’ailleurs le seul livre où l’on a autorisé des illustrations.
La Haggada est le livre le plus traduit au monde devant le Tanah. De nombreuses modifications de la Hagada ont eu lieu avec le temps suivant les pays et les coutumes.
La Hagadah est écrite en judéo arabe pour la version écrite à Constantine. voir fiche ci-dessous.
On a pensé à tort pendant longtemps que c’était un livre destiné aux enfants afin de les tenir éveillés pendant la soirée du Séder.
C’est d’ailleurs le seul livre où l’on a autorisé des illustrations.
La Haggada est le livre le plus traduit au monde devant le Tanah. De nombreuses modifications de la Hagada ont eu lieu avec le temps suivant les pays et les coutumes.
La Hagadah est écrite en judéo arabe pour la version écrite à Constantine. voir fiche ci-dessous.
HAGADAH DE PESSAH AVEC CHEMA
KRIAT CHÉMA : La discussion qui dura toute la nuit, citée par la haggada, entre les rabbins portait sur la lecture de la prière du Chéma du soir.
Pour certains il ne convenait pas de lire à ce moment de la journée le 3ème paragraphe nommé Yetsiiat Mitsraiim car y était indiquait que l’on devait voir les tsitsits afin de se rappeler de respecter les Mitsvot de la Torah.
Cette prière se récitant la nuit il n’était donc pas possible de les voir.
Pour Rav Elazar Ben Azaria nous étions tenus de le lire aussi à Arbit.
Rav Ben Zoma donna raison à celui-ci nommant le verset ‘‘ tous les jours de ta vie….’’, כל ימי חיך., formule incluant le jour et la nuit.
Les élèves viennent donc dire aux différents Rav présents, nos maitres vous allez rater la lecture du Kriat Chéma de ce matin.
On ne peut en effet faire cette lecture que pendant un temps limité dans la matinée.
DAYÉNOU : Au moment de la lecture de la Haggada, le passage dénommé ‘’ על אחת כמה וכמה ‘’ nous disons à la fin de chaque phrase Dayénou que l’on traduit par ‘’ça nous aurait suffi ‘’.
On pourrait le lire avec un point d‘interrogation à la fin ce qui en changerai complètement le sens et ouvrirait d‘autres possibilités d‘explications.
‘’ Cela nous aurait il suffit ?’’
DIMINUER LA JOIE : Une coutume veut qu’au moment de la lecture des 10 plaies subies par les Égyptiens en Égypte et dans Yam Souf - La Mer des Joncs - dans la Hagada, une petite cérémonie a lieu, celle ou la maitresse de maison amène un récipient vide et un broc d’eau dont elle versera une petite quantité à chaque énumération des plaies en même temps que le récitant versera pour sa part un peu de vin.
La diminution de la quantité de vin ‘’ diminue la joie ‘’ car ‘’ Le vin réjouie le cœur de l’homme’’, car ‘’on ne se réjouit pas du malheur de l’autre.’’ Ref Talmud.
ÉCRITURE ARAMÉENNE : L’enseignement de YOSSELE concernant le Talmud nous montre différentes techniques pour l’appréhender. La Hagada de Pessah comme le Talmud furent écrits en Araméen afin que l’ensemble du peuple puisse les lire. Le Kadich est aussi écrit en Araméen.
RITUELS : On servait à manger sur des plateaux, quelquefois on apportait la table déjà dressée. לשלוח שולחן –שולחן הרוח
Tout le monde devra manger la même chose et suivre le même rituel.
C’est pourquoi dans toutes les Haggadot nous pratiquons la veille la Bdikat Hamets et présentons le plateau du Séder le soir de Pessah. Nous trouvons toutes ces indications dans le livre de Chemot.
Chaque famille au moment de Pessah a sa propre tradition concernant les règles alimentaires
PLATEAU DU SÉDER - Le plateau comprend :
Pour certains il ne convenait pas de lire à ce moment de la journée le 3ème paragraphe nommé Yetsiiat Mitsraiim car y était indiquait que l’on devait voir les tsitsits afin de se rappeler de respecter les Mitsvot de la Torah.
Cette prière se récitant la nuit il n’était donc pas possible de les voir.
Pour Rav Elazar Ben Azaria nous étions tenus de le lire aussi à Arbit.
Rav Ben Zoma donna raison à celui-ci nommant le verset ‘‘ tous les jours de ta vie….’’, כל ימי חיך., formule incluant le jour et la nuit.
Les élèves viennent donc dire aux différents Rav présents, nos maitres vous allez rater la lecture du Kriat Chéma de ce matin.
On ne peut en effet faire cette lecture que pendant un temps limité dans la matinée.
DAYÉNOU : Au moment de la lecture de la Haggada, le passage dénommé ‘’ על אחת כמה וכמה ‘’ nous disons à la fin de chaque phrase Dayénou que l’on traduit par ‘’ça nous aurait suffi ‘’.
On pourrait le lire avec un point d‘interrogation à la fin ce qui en changerai complètement le sens et ouvrirait d‘autres possibilités d‘explications.
‘’ Cela nous aurait il suffit ?’’
DIMINUER LA JOIE : Une coutume veut qu’au moment de la lecture des 10 plaies subies par les Égyptiens en Égypte et dans Yam Souf - La Mer des Joncs - dans la Hagada, une petite cérémonie a lieu, celle ou la maitresse de maison amène un récipient vide et un broc d’eau dont elle versera une petite quantité à chaque énumération des plaies en même temps que le récitant versera pour sa part un peu de vin.
La diminution de la quantité de vin ‘’ diminue la joie ‘’ car ‘’ Le vin réjouie le cœur de l’homme’’, car ‘’on ne se réjouit pas du malheur de l’autre.’’ Ref Talmud.
ÉCRITURE ARAMÉENNE : L’enseignement de YOSSELE concernant le Talmud nous montre différentes techniques pour l’appréhender. La Hagada de Pessah comme le Talmud furent écrits en Araméen afin que l’ensemble du peuple puisse les lire. Le Kadich est aussi écrit en Araméen.
RITUELS : On servait à manger sur des plateaux, quelquefois on apportait la table déjà dressée. לשלוח שולחן –שולחן הרוח
Tout le monde devra manger la même chose et suivre le même rituel.
C’est pourquoi dans toutes les Haggadot nous pratiquons la veille la Bdikat Hamets et présentons le plateau du Séder le soir de Pessah. Nous trouvons toutes ces indications dans le livre de Chemot.
Chaque famille au moment de Pessah a sa propre tradition concernant les règles alimentaires
PLATEAU DU SÉDER - Le plateau comprend :
- 3 MATSOTS
- Herbes amères ou MAROR, souvenir de l’amertume du temps de l’esclavage.
- KHAKHOTSETS sucré dans lequel on trempe le Maror.
- CÉLERI non obligatoire mais servant de Metavel ou mise en bouche.
- HAZERET assimilé au RAIFORT, afin de faire patienter jusqu’à la dégustation du Korban Pessah traditionnellement autour de Minuit.
- L’OS DE L’EPAULE D’AGNEAU, ובזרוח נתויה, qui symbolise le bras puissant de l’Éternel
- L’OEUF qui symbolise le Korban Haguiga , le sacrifice de fête, que l’on consommera pendant les 7 jours de fête jusqu’à la sortie de fête ou Issrou Hag.
SORTIE D’ÉGYPTE : La sortie d‘Egypte est l’élément essentiel du Judaïsme. Pratiquement tout juif fête Pessah peut être plus que Kippour.
BIOUR HAMETS : C’est la cérémonie qui symbolise la disparition du Hamets.
Les enfants savent exactement où chercher le Hamets quand la maitresse de maison a fini de cacher les 10 petits morceaux de hamets emballés le plus souvent de papier d‘aluminium éparpillés dans la maison.
De même nous devons évacuer notre propre Hamets au sein de notre personne en sachant où le trouver.
8 JOURS DE FÊTE : 8 jours de fête et non 7 car les Hahamims n’avaient pas encore périodisé le temps en Galout.
Dans la Torah le mois de Nissan est cité comme le premier mois de l’année. Le mois de Tichri correspond lui au retour de Babylone et aussi au mois des récoltes.
Tichri découle du mot babylonien Tachritou voulant dire premier.
Les enfants savent exactement où chercher le Hamets quand la maitresse de maison a fini de cacher les 10 petits morceaux de hamets emballés le plus souvent de papier d‘aluminium éparpillés dans la maison.
De même nous devons évacuer notre propre Hamets au sein de notre personne en sachant où le trouver.
8 JOURS DE FÊTE : 8 jours de fête et non 7 car les Hahamims n’avaient pas encore périodisé le temps en Galout.
Dans la Torah le mois de Nissan est cité comme le premier mois de l’année. Le mois de Tichri correspond lui au retour de Babylone et aussi au mois des récoltes.
Tichri découle du mot babylonien Tachritou voulant dire premier.
MIMOUNA : Chez les Sépharades la fête se termine par la soirée de la Mimouna, soirée de l’amitié et de la chance.
L’étymologie du mot mimouna n’est pas certaine.
Mémouna ou encore appelée Mimouna veut dire chance en judéo arabe. Certains suggèrent que ce mot peut provenir du nom du Rav Maimon ben Yossef Adayan, père de Maimonide, car son décès coïncide avec la mimouna.
PÉRIODE DU OMER :
A partir du 1er jour de Pessah commence le décompte de l’Omer. L’Omer était une mesure d'orge qui était offerte au Temple le lendemain du premier jour de Pessa’h. À partir de ce jour - en fait de la veille au soir, c’est une Mitsva de la Torah de compter les quarante-neuf jours que l’on appelle dès lors ‘’ les jours du Omer ‘’ ou ‘’ Le compte du Omer ‘’. La coutume agricole était la suivante ; à Pessah on amenait l’orge et à Chavouot le blé. On comptait entre Pessah et Chavouot 6 chabatot et 7 semaines. Nous avons l’habitude de réciter des passages de Pirké Avot pendant ces Chabatots.
Le 50ème jour correspond à la fête de Chavouot.
L’étymologie du mot mimouna n’est pas certaine.
Mémouna ou encore appelée Mimouna veut dire chance en judéo arabe. Certains suggèrent que ce mot peut provenir du nom du Rav Maimon ben Yossef Adayan, père de Maimonide, car son décès coïncide avec la mimouna.
PÉRIODE DU OMER :
A partir du 1er jour de Pessah commence le décompte de l’Omer. L’Omer était une mesure d'orge qui était offerte au Temple le lendemain du premier jour de Pessa’h. À partir de ce jour - en fait de la veille au soir, c’est une Mitsva de la Torah de compter les quarante-neuf jours que l’on appelle dès lors ‘’ les jours du Omer ‘’ ou ‘’ Le compte du Omer ‘’. La coutume agricole était la suivante ; à Pessah on amenait l’orge et à Chavouot le blé. On comptait entre Pessah et Chavouot 6 chabatot et 7 semaines. Nous avons l’habitude de réciter des passages de Pirké Avot pendant ces Chabatots.
Le 50ème jour correspond à la fête de Chavouot.
LE OMER
SUPPUTATIONS DU OMER
…… ET AINSI DE SUITE JUSQU’AU JOUR 49.