GRANDES QUESTIONS
Chapitres
Préface Sommaire Tanah Berechit Chemot Vayikra Bamidbar Devarim Prophetes Rois Hagiographes Psaumes Proverbes Chouraqui Talmud Pirque Avot Prieres Rites et Symboles Midrash Aggadah/Aggadoth Mysticisme et Kabbale Histoire Shoah Portés à l'écrit Temple Sacrifices et Offrandes Sionisme et Messianisme Personnages Grandes Questions Courants Divers Juifs Samaritains Sectes 2eme Temple Chrétienté et Judaïsme Messie et Messianisme Karaisme Hassidisme Fêtes Juives et Temps Divers Annexes Chouraqui Edmond Fleg Leo Pinsker Simon Doubnov |
LA FOI La foi n’existe que si l’on refuse les explications ; ou bien je crois ou bien je sais, si je sais je n’ai plus besoin de la foi.
Le seul fait d’étudier le texte fait de nous des personnes ayant la Foi. Pour le Judaïsme croire en l’Éternel c’est obéir aux 10 paroles. D.ieu se présente comme l’Éternel dont je ne peux pas douter à l’inverse d’un D.ieu qui permettrait qu’on prouve son existence et deviendrai ainsi une idole de plus. Je le reconnais et lui obéi. La foi est un commandement Le peuple d’Israël connait l’idolâtrie - épisode du veau d’or équivalent du bœuf Api qui est une divinité égyptienne - Moshe dit à ce peuple qu’il ne peut voir D.ieu par ses sens, alors on en trouve un 6ème : la Foi Toutes les valeurs, la foi incluse, sont décidées par l’être humain. Rien n’est imposé. FOI ET ARTICLES DE FOI
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LA FOI
CROIRE c’est aussi un signe de doute. Lorsque Maïmonide écrit ses 13 articles de Foi, nous employons avant d’énumérer chacun d‘entre eux la formule suivante : Je crois avec une foi profonde ….. pour ne laisser aucune place au doute.
Croire en D.ieu n’est pas croire que l’Éternel s’occupe de chacun en particulier.
3 principes suffisent pour être croyants, en dehors des 13 articles de foi de Maïmonide :
HASDAI CRESCAS : éminent philosophe et légaliste séfarade du 14ème siècle, écrit pour sa part 6 articles de foi.
Le danger de la foi est de penser que l’Éternel est à notre service. Danger de croire aux miracles.
SERVIR OU CROIRE : YOSSELE nous pose la question de savoir si l’essentiel est de servir l’Éternel ou de croire en lui. Il faisait souvent référence à ce sujet aux livres d’Henri Atlan ‘’ Étincelles de vie’’ et ’’Croyances ‘‘.
Croire en D.ieu n’est pas croire que l’Éternel s’occupe de chacun en particulier.
3 principes suffisent pour être croyants, en dehors des 13 articles de foi de Maïmonide :
- Croire en l’existence de l’Éternel
- Croire dans la divinité de la Torah
- Croire aux rétributions et châtiments
HASDAI CRESCAS : éminent philosophe et légaliste séfarade du 14ème siècle, écrit pour sa part 6 articles de foi.
Le danger de la foi est de penser que l’Éternel est à notre service. Danger de croire aux miracles.
SERVIR OU CROIRE : YOSSELE nous pose la question de savoir si l’essentiel est de servir l’Éternel ou de croire en lui. Il faisait souvent référence à ce sujet aux livres d’Henri Atlan ‘’ Étincelles de vie’’ et ’’Croyances ‘‘.
IDOLATRIE : L’idolâtrie est une religion.
DÉTERMINISME ET LIBRE ARBITRE : Pour le libre arbitre tout est prévu mais le libre arbitre est permis alors que pour le déterminisme tout est prévu et est le résultat d‘une cause.
DÉTERMINISME ET LIBRE ARBITRE : Pour le libre arbitre tout est prévu mais le libre arbitre est permis alors que pour le déterminisme tout est prévu et est le résultat d‘une cause.
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NAASSÉ VÉ NICHMA
Les passages précédents ont tous un rapport avec le concept de ‘’ fais et tu comprendras ‘’
NAASSÉ VÉ NICHMA – FAIS ET TU COMPRENDRAS
Voici quelques exemples de ces versets.
EXODE 19 Verset 8 :
‘’ Le peuple entier répondit d'une voix unanime: "Tout ce qu'a dit l'Éternel, nous le ferons!" Et Moïse rapporta les paroles du peuple au Seigneur.’’
EXODE 24 Verset 3: MICHPATIM
‘’ Moïse, de retour, transmit au peuple toutes les paroles de l'Éternel et tous les statuts; et le peuple entier s'écria d'une seule voix:
"Tout ce qu'a prononcé l'Éternel, nous l'exécuterons."
DEUTÉRONOME 5 Verset 24 :
‘’ Va toi-même et écoute tout ce que dira l'Éternel, notre D.ieu; et c'est toi qui nous rapporteras tout ce que l'Éternel, notre D.ieu, t'aura dit, et nous l'entendrons, et nous obéirons."
Nous l’entendrons et nous obéirons ‘’ d’après la traduction du Rabbinat que Chouraqui traduit à son tour par ‘’ Nous l’entendrons et nous le ferons ‘’.
Ces paroles sont l’inverse de Naassé Venichma qui veut dire faire d’abord et comprendre ensuite.
D’après YOSSELE cette contradiction semble montrer que le peuple a besoin de voir ou d’entendre avant de faire.
D’où l’importance que le peuple voit ou entende les 10 paroles, avant d’en exécuter ses mitsvots.
La foi est pourtant d‘après YOSSELE un cadeau que l’Éternel nous a donné. Comprendre sans conditions ni récompenses à venir.
Une autre approche de notre pratique est de dire que si l’on suit les préceptes de la Torah alors l’Éternel donnera la pluie et fera des bienfaits.
Les 2 approches sont acceptables dans le judaïsme : Fais et n’attends rien en retour ou Fais et l’Éternel te donnera.
EXODE 24 Verset 7 :
‘’ Et il prit le livre de l'Alliance, dont il fit entendre la lecture au peuple et ils dirent: Tout ce qu'a prononcé l'Éternel, nous l'exécuterons docilement."
PAROLE DU BECHT – RABBI BAAL CHEM TOV : Lorsque D.ieu souhaite punir un homme, il le prive de la foi.
CREDO : Il correspond à l'ensemble des principes sur lesquels une personne fonde ses opinions. Lorsque je pose un Crédo c’est pour ne pas douter -אני מאמין
RELIGIOSITÉ : La religiosité est souvent en contradiction avec la foi.
SUPERSTITION : La superstition dénature la religion.
NAASSÉ VÉ NICHMA – FAIS ET TU COMPRENDRAS
Voici quelques exemples de ces versets.
EXODE 19 Verset 8 :
‘’ Le peuple entier répondit d'une voix unanime: "Tout ce qu'a dit l'Éternel, nous le ferons!" Et Moïse rapporta les paroles du peuple au Seigneur.’’
EXODE 24 Verset 3: MICHPATIM
‘’ Moïse, de retour, transmit au peuple toutes les paroles de l'Éternel et tous les statuts; et le peuple entier s'écria d'une seule voix:
"Tout ce qu'a prononcé l'Éternel, nous l'exécuterons."
DEUTÉRONOME 5 Verset 24 :
‘’ Va toi-même et écoute tout ce que dira l'Éternel, notre D.ieu; et c'est toi qui nous rapporteras tout ce que l'Éternel, notre D.ieu, t'aura dit, et nous l'entendrons, et nous obéirons."
Nous l’entendrons et nous obéirons ‘’ d’après la traduction du Rabbinat que Chouraqui traduit à son tour par ‘’ Nous l’entendrons et nous le ferons ‘’.
Ces paroles sont l’inverse de Naassé Venichma qui veut dire faire d’abord et comprendre ensuite.
D’après YOSSELE cette contradiction semble montrer que le peuple a besoin de voir ou d’entendre avant de faire.
D’où l’importance que le peuple voit ou entende les 10 paroles, avant d’en exécuter ses mitsvots.
La foi est pourtant d‘après YOSSELE un cadeau que l’Éternel nous a donné. Comprendre sans conditions ni récompenses à venir.
Une autre approche de notre pratique est de dire que si l’on suit les préceptes de la Torah alors l’Éternel donnera la pluie et fera des bienfaits.
Les 2 approches sont acceptables dans le judaïsme : Fais et n’attends rien en retour ou Fais et l’Éternel te donnera.
EXODE 24 Verset 7 :
‘’ Et il prit le livre de l'Alliance, dont il fit entendre la lecture au peuple et ils dirent: Tout ce qu'a prononcé l'Éternel, nous l'exécuterons docilement."
PAROLE DU BECHT – RABBI BAAL CHEM TOV : Lorsque D.ieu souhaite punir un homme, il le prive de la foi.
CREDO : Il correspond à l'ensemble des principes sur lesquels une personne fonde ses opinions. Lorsque je pose un Crédo c’est pour ne pas douter -אני מאמין
RELIGIOSITÉ : La religiosité est souvent en contradiction avec la foi.
SUPERSTITION : La superstition dénature la religion.
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LA FOI ET LE MIRACLE
Fiche écrite de la main de YOSSELE
Les miracles ne renforcent pas la foi.
VIE PRÉDESTINÉE : Dans une vie qui est prédestinée il n’y a pas de place pour la morale.
VIE PRÉDESTINÉE : Dans une vie qui est prédestinée il n’y a pas de place pour la morale.
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LA PROVIDENCE
Concept selon lequel l’Éternel a la connaissance et la maitrise de toute existence dont il est le créateur.
Il contrôle ainsi toute chose et aime de plus toutes ses créatures en se préoccupant de leurs sorts, étendant sa Hachga’ha ou surveillance au-dessus d’elles.
Hachga’ha est généralement traduit par « providence ».
En termes théologiques, la hachga’ha signifie que, non seulement D.ieu sait ce qui ce passe ici-bas, mais Il le supervise également.
La hachga’ha est une forme de relation à double sens entre le Créateur et la création dans laquelle chacun répond à l’autre et interagit avec lui.
Cette doctrine trouve son fondement dans les écritures où la providence divine s’exerce en permanence sur le destin du peuple d’Israël et est constamment reprise dans les sources juives.
Cette croyance se rapporte à d’autres questions, notamment le libre arbitre, la rétribution et le châtiment.
Saadia Gaon et Maimonide ont souvent débattus sur ces sujets.
Il contrôle ainsi toute chose et aime de plus toutes ses créatures en se préoccupant de leurs sorts, étendant sa Hachga’ha ou surveillance au-dessus d’elles.
Hachga’ha est généralement traduit par « providence ».
En termes théologiques, la hachga’ha signifie que, non seulement D.ieu sait ce qui ce passe ici-bas, mais Il le supervise également.
La hachga’ha est une forme de relation à double sens entre le Créateur et la création dans laquelle chacun répond à l’autre et interagit avec lui.
Cette doctrine trouve son fondement dans les écritures où la providence divine s’exerce en permanence sur le destin du peuple d’Israël et est constamment reprise dans les sources juives.
Cette croyance se rapporte à d’autres questions, notamment le libre arbitre, la rétribution et le châtiment.
Saadia Gaon et Maimonide ont souvent débattus sur ces sujets.
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LA PRÉDESTINATION
Le concept théologique de la prédestination implique que la destinée humaine soit définie par le pouvoir divin.
Cette théorie poussée à l’extrême nie la liberté de l’homme. Cette divine providence est nommée en hébreu Hachga’ha.
La philosophie juive met elle l’accent sur le libre arbitre.
Moshe exhorte en permanence son peuple en évoquant les 2 voies possibles, la bonne et la mauvaise, le bien et le mal, la vie et la mort, entre lesquelles celui-ci a les possibilités de choisir.
Dans une vie qui est prédestinée il n’y a pas de place pour la morale.
Cette théorie poussée à l’extrême nie la liberté de l’homme. Cette divine providence est nommée en hébreu Hachga’ha.
La philosophie juive met elle l’accent sur le libre arbitre.
Moshe exhorte en permanence son peuple en évoquant les 2 voies possibles, la bonne et la mauvaise, le bien et le mal, la vie et la mort, entre lesquelles celui-ci a les possibilités de choisir.
Dans une vie qui est prédestinée il n’y a pas de place pour la morale.
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IMMANENCE ET TRANSCENDANCE
Fiche écrite et réalisée de la main de YOSSELE
Ce sont des commentaires métaphysiques ‘’ à propos d‘immanence et de transcendance’’ en étudiant le verset suivant :
ISAÏE 6 Verset 3 :
‘’ S'adressant l’un à l'autre, ils s'écriaient: "Saint, saint, saint est l'Éternel-Cebaot! Toute la terre est pleine de sa gloire."
YOSSELE commente les concepts de KADOCH traduit par SAINT et KAVOD traduit par GLOIRE avec de très nombreuses références bibliques.
Il insiste notamment sur le mot âme – NEFECH - dont le concept est apparu avec la Kabale.
On parlait auparavant de SOUFFLE ou ROUAH.
Il précise que l’on ne doit pas chercher de preuves matérielles à l’existence de l’âme, on ne peut la prouver, seule la foi sépare le croyant et le non croyant.
DESTIN - DESTINÉE : L’homme peut faire de sa destinée un destin ; la destinée étant d’origine divine et le destin le résultat de la volonté humaine.
YEHUD -יעוד – mot hébreu qui se traduit par destin.
ISAÏE 6 Verset 3 :
‘’ S'adressant l’un à l'autre, ils s'écriaient: "Saint, saint, saint est l'Éternel-Cebaot! Toute la terre est pleine de sa gloire."
YOSSELE commente les concepts de KADOCH traduit par SAINT et KAVOD traduit par GLOIRE avec de très nombreuses références bibliques.
Il insiste notamment sur le mot âme – NEFECH - dont le concept est apparu avec la Kabale.
On parlait auparavant de SOUFFLE ou ROUAH.
Il précise que l’on ne doit pas chercher de preuves matérielles à l’existence de l’âme, on ne peut la prouver, seule la foi sépare le croyant et le non croyant.
DESTIN - DESTINÉE : L’homme peut faire de sa destinée un destin ; la destinée étant d’origine divine et le destin le résultat de la volonté humaine.
YEHUD -יעוד – mot hébreu qui se traduit par destin.
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LIBRE ARBITRE
Rabbi Akiba nous enseigne que tout est prévu mais l’homme conserve toujours son libre arbitre.
D.ieu a-t-il tout prévu, à la manière du Mektoub de l’Islam où l’homme est entièrement assujetti à la volonté divine.
Si c’était le cas nous devrions renoncer à la morale. Spinoza l’appelle la libre nécessité.
LIBRE ARBITRE : Tout est prévu mais le libre arbitre nous est donné. Ce principe philosophique et théologique permet à l’individu d‘agir par sa propre volonté et selon ses propres options.
Discuté à toutes les époques ce principe se heurte au concept de déterminisme divin ou naturel.
En se fondant sur le récit biblique :
D.ieu dit à Caïn ‘’ le péché est tapis à ta porte mais toi domine le ‘’.
Autre citation ‘’ j’ai mis devant toi la vie et la mort, le bonheur et la calamité, choisi la vie.’’
Pour Maïmonide le libre arbitre est le grand principe, le pilier de la Torah et des Mitsvots.
La notion même de repentir - la téchouva enseignée dans le pentateuque et amplifiée par les prophètes, qui donne son sens à Yom Kippour, présuppose l’existence du libre arbitre.
Tous les juifs n’ont pas acceptés le principe de libre arbitre.
Les Esséniens adeptes du déterminisme affirmaient que la volonté divine présageait de tout.
Les Saducéens pour leurs parts niaient l’existence d’une quelconque forme de providence divine et estimaient que c’était le hasard qui prévalait.
Les rabbins reformulèrent le concept du libre arbitre de la manière suivante ‘’ Tout est entre les mains du ciel sauf la crainte du ciel ‘’.
D.ieu a-t-il tout prévu, à la manière du Mektoub de l’Islam où l’homme est entièrement assujetti à la volonté divine.
Si c’était le cas nous devrions renoncer à la morale. Spinoza l’appelle la libre nécessité.
LIBRE ARBITRE : Tout est prévu mais le libre arbitre nous est donné. Ce principe philosophique et théologique permet à l’individu d‘agir par sa propre volonté et selon ses propres options.
Discuté à toutes les époques ce principe se heurte au concept de déterminisme divin ou naturel.
En se fondant sur le récit biblique :
D.ieu dit à Caïn ‘’ le péché est tapis à ta porte mais toi domine le ‘’.
Autre citation ‘’ j’ai mis devant toi la vie et la mort, le bonheur et la calamité, choisi la vie.’’
Pour Maïmonide le libre arbitre est le grand principe, le pilier de la Torah et des Mitsvots.
La notion même de repentir - la téchouva enseignée dans le pentateuque et amplifiée par les prophètes, qui donne son sens à Yom Kippour, présuppose l’existence du libre arbitre.
Tous les juifs n’ont pas acceptés le principe de libre arbitre.
Les Esséniens adeptes du déterminisme affirmaient que la volonté divine présageait de tout.
Les Saducéens pour leurs parts niaient l’existence d’une quelconque forme de providence divine et estimaient que c’était le hasard qui prévalait.
Les rabbins reformulèrent le concept du libre arbitre de la manière suivante ‘’ Tout est entre les mains du ciel sauf la crainte du ciel ‘’.
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LE LIBRE ARBITRE N’EST IL QU’UNE ILLUSION ? LIVRE DE DOS SANTOS
Cette fiche est tirée d’un roman de Jose Rodriguez Dos Santos où a lieu une discussion supposée entre Einstein et Ben Gourion.
Le libre arbitre est-il une illusion et si tout était déterminé sans que nous en ayons conscience ?
Le libre arbitre est-il une illusion et si tout était déterminé sans que nous en ayons conscience ?
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THÉOLOGIE
La théologie combinaison du grec Théos – D.ieu - et Logos - Doctrine ou mot - consiste en un discours rationnel sur D.ieu, la nature de ses relations avec l’homme et l’Univers, incluant des thèmes comme la providence, les miracles, la prière, le culte, le libre arbitre, le péché, le repentir, le mal, l’immortalité ou l’angéologie.
Le Judaïsme recèle une véritable pensée à l’égard de D.ieu qui relève de la Théologie.
La Bible, surtout dans les Hagiographes, livre de Job, Kohelet ou les Psaumes, tente de comprendre la justice divine face à la souffrance des justes et nous fait réfléchir sur l’expérience qui semble rentrer en conflit avec les croyances religieuses.
C’est à partir de Philon d’Alexandrie – Philosophe juif hellénisé – qui vécut entre -20 et + 45, que la théologie juive fut stimulée par la philosophie grecque, mais ce sera au moyen âge qu’au contact du monde islamique la philosophie juive prit toute son importance -Théologie du Kalam, le Karaïsme, les Moutazilites -
Des géants comme Saadia Gaon, Ibn Gvirol, Bahia Ibn Paquda, Yehouda Halevy, Maïmonide, Hasdaï Crescas,… vont interpréter le Tanah à la lumière de la raison.
Beaucoup plus tard au 18ème siècle Moïse Mendelssohn, Samson Rafael Hirch, Herman Cohen, Frantz Rozensweigh et Martin Buber, ainsi que toute la litterature juive post Shoah avec notamment Abraham Eichel, Levinas, Falkenheim, André Neher et le Rav Abraham Kouk vont nourrir la théologie juive.
Le Judaïsme recèle une véritable pensée à l’égard de D.ieu qui relève de la Théologie.
La Bible, surtout dans les Hagiographes, livre de Job, Kohelet ou les Psaumes, tente de comprendre la justice divine face à la souffrance des justes et nous fait réfléchir sur l’expérience qui semble rentrer en conflit avec les croyances religieuses.
C’est à partir de Philon d’Alexandrie – Philosophe juif hellénisé – qui vécut entre -20 et + 45, que la théologie juive fut stimulée par la philosophie grecque, mais ce sera au moyen âge qu’au contact du monde islamique la philosophie juive prit toute son importance -Théologie du Kalam, le Karaïsme, les Moutazilites -
Des géants comme Saadia Gaon, Ibn Gvirol, Bahia Ibn Paquda, Yehouda Halevy, Maïmonide, Hasdaï Crescas,… vont interpréter le Tanah à la lumière de la raison.
Beaucoup plus tard au 18ème siècle Moïse Mendelssohn, Samson Rafael Hirch, Herman Cohen, Frantz Rozensweigh et Martin Buber, ainsi que toute la litterature juive post Shoah avec notamment Abraham Eichel, Levinas, Falkenheim, André Neher et le Rav Abraham Kouk vont nourrir la théologie juive.
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OLAM ABA. LE MONDE À VENIR
Le monde futur est un concept qui renvoie généralement à la résurrection et l’immortalité de l’âme.
Le Olam Aba ne correspond pas au monde futur mais c’est plutôt le monde qui vient.
Maimonïde a noté l’immortalité de l’âme dans ses 13 articles de foi.
La Bible s’intéresse peu au sort des humains après la mort. Il n’existe nulle part dans la Torah de notion de résurrection des morts.
Dans Ézéchiel cette résurrection est collective et désigne une résurrection du peuple d’Israël et son retour sur sa terre. C’est une vision essentiellement politique.
Daniel qui ne fait pas parti des prophètes dans le Tanah fait allusion à la résurrection des morts.
Daniel 12 Verset 2 :
‘’ Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière du sol se réveilleront, les uns pour une vie éternelle, les autres pour être un objet d'ignominie
et d'horreur éternelle.’’
Cela fut utilisé par les Chrétiens comme si Daniel annonçait la venue du Christ.
La résurrection constitua la différence essentielle entre les Pharisiens et Saducéens.
Maïmonide écrivit 43 pages de réponses sur ce sujet dans le livre des Perplexes.
Le Olam Aba ne correspond pas au monde futur mais c’est plutôt le monde qui vient.
Maimonïde a noté l’immortalité de l’âme dans ses 13 articles de foi.
La Bible s’intéresse peu au sort des humains après la mort. Il n’existe nulle part dans la Torah de notion de résurrection des morts.
Dans Ézéchiel cette résurrection est collective et désigne une résurrection du peuple d’Israël et son retour sur sa terre. C’est une vision essentiellement politique.
Daniel qui ne fait pas parti des prophètes dans le Tanah fait allusion à la résurrection des morts.
Daniel 12 Verset 2 :
‘’ Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière du sol se réveilleront, les uns pour une vie éternelle, les autres pour être un objet d'ignominie
et d'horreur éternelle.’’
Cela fut utilisé par les Chrétiens comme si Daniel annonçait la venue du Christ.
La résurrection constitua la différence essentielle entre les Pharisiens et Saducéens.
Maïmonide écrivit 43 pages de réponses sur ce sujet dans le livre des Perplexes.
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REPENTIR
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ARISTOTÉLISME
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PHILOSOPHIE
AGNOSTIQUE : Un agnostique est indifférent à la présence divine. Que D.ieu existe ou pas cela lui est égal. Il est donc sceptique vis-à-vis de la religion et de la métaphysique.
ATHÉE : Un athée ne croit en la présence d’aucune divinité.
Un D.ieu qui permettrait que l’on prouve son existence ne serait qu’une idole de plus. Est-ce un roi qui règne mais qui ne gouverne pas ?
ATHÉE : Un athée ne croit en la présence d’aucune divinité.
Un D.ieu qui permettrait que l’on prouve son existence ne serait qu’une idole de plus. Est-ce un roi qui règne mais qui ne gouverne pas ?
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MIRACLES
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IDENTITÉ JUIVE
ASSIMILATION : Un Midrach de Rav Yehouda au nom de Samuel - Chabat 56B – rapporte que lorsque le Roi Salomon épousa la fille du Pharaon et lui construisit un palais, l’assimilation commença alors.
Celle-ci essentiellement réalisée par mariages mixtes fut catastrophique pour le peuple juif. Elle n’a pas commencée à Babylone ou à Rome mais trouve sa véritable expansion sous le règne du Roi Salomon.
Celle-ci essentiellement réalisée par mariages mixtes fut catastrophique pour le peuple juif. Elle n’a pas commencée à Babylone ou à Rome mais trouve sa véritable expansion sous le règne du Roi Salomon.
IDENTITÉ JUIVE - MIDRACH
IDENTITÉ JUIVE - NEHER ET FLEG
Dans cette fiche figurent 2 textes magnifiques datés de 1950 sur l’identité juive.
L’un d’André Neher où il n’écrit pas ‘’ je suis juif car je suis né juif ‘’ par respect pour les convertis. Il balaie le spectre de l’identité juive avec une concision vertigineuse.
L’autre est un merveilleux poème d’Edmond Fleg ‘’ Pourquoi je suis juif ‘’.
Le 1er Octobre 1870 parait le décret Crémieux qui fait des juifs algériens des citoyens français.
50 sages d’Israël et du monde se sont réunis pour définir qui est juif. Cette question appela des réponses multiples.
Ben Gourion aura toutes les difficultés à obtenir un consensus sur cette question pour l’élaboration de la loi du Retour.
L’un d’André Neher où il n’écrit pas ‘’ je suis juif car je suis né juif ‘’ par respect pour les convertis. Il balaie le spectre de l’identité juive avec une concision vertigineuse.
L’autre est un merveilleux poème d’Edmond Fleg ‘’ Pourquoi je suis juif ‘’.
Le 1er Octobre 1870 parait le décret Crémieux qui fait des juifs algériens des citoyens français.
50 sages d’Israël et du monde se sont réunis pour définir qui est juif. Cette question appela des réponses multiples.
Ben Gourion aura toutes les difficultés à obtenir un consensus sur cette question pour l’élaboration de la loi du Retour.
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DROIT DU SOL
Le peuple juif n’est pas né sur la terre de Canaan.
Moshe va entrainer le peuple d’Israël à lutter à contre-courant par rapport à leurs habitudes idolâtres.
Pour Platon le peuple est sorti de la Terre.
Les sages disent que la Terre fut prise dans toutes les parties du globe.
Dans la Paracha Ki Tavo Moshe décrit la volonté divine et non le droit du sol concernant le lien entre Israël et sa Terre.
DEUTÉRONOME 26 Verset 1 :
‘’ Quand tu seras arrivé dans le pays que l'Éternel, ton D.ieu, te donne en héritage, quand tu en auras pris possession et y seras établi.’’
DEUTÉRONOME 26 Verset 3 :
‘’ Tu te présenteras au pontife qui sera alors en fonction, et lui diras: "Je viens reconnaître en ce jour, devant l'Éternel, ton D.ieu, que je suis installé dans le pays que l'Éternel avait juré à nos pères de nous donner."
DEUTÉRONOME 26 Verset 9 :
‘’ Et il nous introduisit dans cette contrée, et il nous fit présent de cette terre, une terre où ruissellent le lait et le miel.’’
Comment Moshe peut-il faire pour créer une nouvelle nation avec un peuple qui n’est pas né sur son sol ?
Les peuples résidants en terre de Canaan ont une double légitimité celle de ‘’ mère patrie ‘’ d’un peuple né sur son sol.
Comment inculquer aux enfants d’Israël la valeur nationale et l’envie de se battre pour une patrie et contre l’idolâtrie ?
Ce peuple qui a déjà immigré 2 fois, de Babel à Canaan puis de Canaan en Égypte, devra immigrer d’Égypte en Canaan.
Il faudra le texte fondateur de Moshe, DEUTERONOME 26 de la paracha Ki Tavo, versets 1 à 11, pour imposer une idéologie qui n’est pas le droit du sol mais la volonté de D.ieu ‘’ de donner la Terre à qui bon lui semble ‘’ et qui peut choisir de la lui reprendre - Rachi –
Au peuple de mettre en pratique son engagement d’éradiquer l’idolâtrie.
A 3 reprises uniquement la Torah nous cite des exemples d’achat de Terre.
BÉRÉCHIT 23 Verset 16 :
‘’ Abraham écouta Éfron et lui compta le prix qu'il avait énoncé en présence des enfants de Heth: quatre cents sicles d'argent, en monnaie courante.’’
GENÈSE 33 Versets 18 et 19 :
‘’ Jacob arriva ensuite à Salem, ville de Sichem, dans le pays de Canaan, à son retour du territoire d’Aram; et il se fixa à l’entrée de cette ville. Il acquit la portion de terrain ou il établit sa tente, de la main des enfants de Hamor, père de Sichem pour cent kesita.’’
SAMUEL. 24 Verset 24 :
David achète à Aravna le Jébuséen le terrain où Salomon son fils construira le Temple pour le prix de 50 Sicles (50 Shekels)
‘’ Je prétends te l'acheter et le payer, je ne veux pas, sans bourse délier, offrir des holocaustes à l'Eternel, mon Dieu."
David acquit donc l'aire et le bétail au prix de cinquante sicles.’’
Moshe va entrainer le peuple d’Israël à lutter à contre-courant par rapport à leurs habitudes idolâtres.
Pour Platon le peuple est sorti de la Terre.
Les sages disent que la Terre fut prise dans toutes les parties du globe.
Dans la Paracha Ki Tavo Moshe décrit la volonté divine et non le droit du sol concernant le lien entre Israël et sa Terre.
DEUTÉRONOME 26 Verset 1 :
‘’ Quand tu seras arrivé dans le pays que l'Éternel, ton D.ieu, te donne en héritage, quand tu en auras pris possession et y seras établi.’’
DEUTÉRONOME 26 Verset 3 :
‘’ Tu te présenteras au pontife qui sera alors en fonction, et lui diras: "Je viens reconnaître en ce jour, devant l'Éternel, ton D.ieu, que je suis installé dans le pays que l'Éternel avait juré à nos pères de nous donner."
DEUTÉRONOME 26 Verset 9 :
‘’ Et il nous introduisit dans cette contrée, et il nous fit présent de cette terre, une terre où ruissellent le lait et le miel.’’
Comment Moshe peut-il faire pour créer une nouvelle nation avec un peuple qui n’est pas né sur son sol ?
Les peuples résidants en terre de Canaan ont une double légitimité celle de ‘’ mère patrie ‘’ d’un peuple né sur son sol.
Comment inculquer aux enfants d’Israël la valeur nationale et l’envie de se battre pour une patrie et contre l’idolâtrie ?
Ce peuple qui a déjà immigré 2 fois, de Babel à Canaan puis de Canaan en Égypte, devra immigrer d’Égypte en Canaan.
Il faudra le texte fondateur de Moshe, DEUTERONOME 26 de la paracha Ki Tavo, versets 1 à 11, pour imposer une idéologie qui n’est pas le droit du sol mais la volonté de D.ieu ‘’ de donner la Terre à qui bon lui semble ‘’ et qui peut choisir de la lui reprendre - Rachi –
Au peuple de mettre en pratique son engagement d’éradiquer l’idolâtrie.
A 3 reprises uniquement la Torah nous cite des exemples d’achat de Terre.
- Abraham achète le terrain de la grotte de Makhpéla à Efron
BÉRÉCHIT 23 Verset 16 :
‘’ Abraham écouta Éfron et lui compta le prix qu'il avait énoncé en présence des enfants de Heth: quatre cents sicles d'argent, en monnaie courante.’’
- Avant de mourir Jacob achète au fils de Hamor une terre pour 100 Kessita, ce qui semble être une très grosse somme.
GENÈSE 33 Versets 18 et 19 :
‘’ Jacob arriva ensuite à Salem, ville de Sichem, dans le pays de Canaan, à son retour du territoire d’Aram; et il se fixa à l’entrée de cette ville. Il acquit la portion de terrain ou il établit sa tente, de la main des enfants de Hamor, père de Sichem pour cent kesita.’’
SAMUEL. 24 Verset 24 :
David achète à Aravna le Jébuséen le terrain où Salomon son fils construira le Temple pour le prix de 50 Sicles (50 Shekels)
‘’ Je prétends te l'acheter et le payer, je ne veux pas, sans bourse délier, offrir des holocaustes à l'Eternel, mon Dieu."
David acquit donc l'aire et le bétail au prix de cinquante sicles.’’